Des solutions pour réduire le délai entre 2 examens du permis de conduire

Le permis de conduire : sésame pour la vie active!
Or la France connait un véritable problème avec cet examen : avec plus d’un million de candidats par an,  les délais d’attente pour se présenter à l’examen du permis de conduire sont trop long.
jeune conducteur

Des délais trop longs entre chaque épreuve du permis de conduire

Véritable chemin du combattant pour l’apprenti conducteur, l’examen du permis décourage chaque année 17% des jeunes de 18 à  24 ans qui abandonnent ou renoncent définitivement à obtenir le permis.
Dans certaines régions il faut parfois attendre jusqu’à 7 mois. Ceci est sans compter les grèves des enseignants à la conduite et les grèves des inspecteurs qui pénalisent d’autant plus les futurs candidats.

Soucieux de réduire les délais d’attente, le ministre de l’Intérieur a lancé fin septembre un groupe de travail chargé de trouver des solutions, attendues en janvier 2014.

Les députés se sont penchés sur une solution possible afin de réduire ces délais suite à la demande du ministre de l’intérieur.
Le député Jean-Christophe Fromantin a déjà déposé une proposition de loi:

« Il y a urgence, les jeunes et leurs parents acquittent des sommes de plus en plus élevées à cause de l’incapacité chronique des pouvoirs publics à mettre en place les moyens appropriés pour passer le permis, les délais d’attente sont trop longs, et les conséquences sur l’emploi et la sécurité sont de plus en plus lourdes »,

La solution dans le privée?

La solution évoquée serait d’ouvrir la préparation et la délivrance du permis de conduire à des organismes privées (préalablement autorisés par l’Etat) . Ce « permis probatoire privé » serait délivré pour une durée de 2 ans . Passé ces 2 ans si le jeunes conducteur n’a commis aucun infraction il se verrait délivrer un « véritable » permis probatoire . Si le jeune conducteur commet une infraction pendant ces 2 ans , il devra repasser son examen auprès d’un inspecteur d’État.

Ce dispositif  a trouvé le soutien de 84 députés. Le but est bien sûr de désengorger les auto-écoles, mais aussi revaloriser le rôle des inspecteurs qui pourraient être investis d’une mission de contrôle auprès des nouveaux organismes habilités.

Le SNICA-FO, principal syndicat des inspecteurs du permis conduire, s’insurge de son côté contre le risque d’une course à la productivité au détriment de la qualité de la formation, et attend désormais de pied ferme les propositions de Ministre Manuel Valls sur le sujet, qui devraient être formulées en janvier 2014.

Mis à jour le 31 mars 2014

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