Les avertisseurs de radar laissent place aux assistants d’aide à la conduite!

La nouvelle réglementation concernant les avertisseurs de radars entre en vigueur le 28 novembre 2011

Fini les « avertisseurs de radar », il faudra maintenant embarquer son « Assistant d’aide à la conduite ».

L’utilisation du mot radar, que ce soit pour indiquer un appareil fixe ou mobile, est désormais interdite. Les constructeurs doivent revoir toutes les notices d’utilisation, les logiciels intégrés et même les boîtiers, afin de faire disparaître toutes les mentions liées à ce terme.

Désormais ce sont les « zones dangereuses » et « zones à risques » qui seront signalées au conducteur.

Les « zones dangereuses », mais aussi des ponts, tunnels, fortes pentes et virages dangereux seront signalées. On trouvera également des zones à forte fréquentation (écoles, colonies de vacances, hôpitaux, maisons de retraite, etc.) ou encore

Les « zones à risques »   seront aussi signalés : Ce sont des zones de danger temporaire comme les bouchons, les accidents ou les travaux (travaux routiers, animaux sur la voie, chaussée glissante ou rétrécie, intervention d’exploitation en cours, dévoiement temporaire de chaussée, accident ou embouteillage ponctuel, etc.) ainsi que les radars mobile.

 

voie rapide de nuit

La localisation précise est maintenant  interdite sur les zones dites à risque, elles seront indiquées sur une distance de 300 mètres en ville, 2 km sur route et 4 km sur autoroute.

Tout ce qui sera déclaré par les autres utilisateurs via les systèmes communautaires est dénommé « zones à risque ».. Parmi les autres fonctions que pourront proposer les assistants d’aide à la conduite, l’AFFTAC s’est également engagée à travailler sur la vigilance au volant avec notamment des alertes contre la somnolence!

Les possesseurs d’appareil avertisseur de radar doivent depuis lundi faire la mise à jour. Celle-ci entraînera automatiquement le changement de leur « avertisseur de radar » en « assistant d’aide à la conduite ». Sans cette mise à jour l’appareil ne fonctionne plus, c’est à dire qu’il n’envoie plus d’alerte pour les radars.

Dès que le décret sera publié, a priori courant décembre, toute personne possédant un avertisseur de radar pourra être verbalisée au même titre qu’une personne qui détiendrait aujourd’hui un détecteur de radar. L’amende sera alors de 3750 euros, accompagnée d’un retrait de six points au permis de conduire et d’une confiscation de l’appareil.

Mis à jour le 14 février 2020

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