Détecteur de radar et appareil destiné à perturber les contrôles

Le transport, la détention ou l’usage d’appareil destiné à déceler ou perturber les contrôles et les « avertisseurs de radars » sont interdits.

Quelles sanctions pour la détention d’un détecteur de radars ?

Perte de 6 points sur le permis de conduire

Contravention de classe 5

  • Maxima 1 500€
  • Suspension de 3 ans du permis de conduire.
  • L’obligation d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière.
  • Interdiction de conduire certains véhicules.
  • Possibilité d’obtenir un permis blanc.
  • Confiscation du véhicule.

Qu’est-ce qu’un détecteur de radars ?

Un détecteur de radars, peu importe le modèle, est un boîtier permettant de détecter les ondes électromagnétiques émises par les radars. Cette outil a pour objectif de brouiller les signaux des radars afin qu’ils ne puissent pas évaluer la vitesse du véhicule.

Est-il légal d’avoir un détecteur ou avertisseur de radar ?

Non, posséder ou utiliser un détecteur ou avertisseur de radar est illégal en France. Ces appareils, y compris les brouilleurs et certains GPS intégrés, sont considérés comme des moyens de contournement du contrôle routier et ne doivent pas être confondus avec un système d’aide à la conduite. Leur usage peut entraîner une amende, un retrait de points et la confiscation du matériel. Les forces de l’ordre peuvent détecter ces dispositifs lors d’un contrôle routier ou via des équipements spécialisés.

Et les applications comme radars Coyote : interdits ?

Non, Coyote est légal en France à condition que l’application ou le boîtier fonctionne comme un assistant d’aide à la conduite, c’est‑à‑dire qu’il indique des « zones de danger » et non la position exacte des radars.
En revanche, les appareils qui visent à détecter plus précisément les ondes radar, comme les détecteurs ou les brouilleurs, restent strictement interdits. Leur simple possession ou utilisation peut entraîner une amende, un retrait de points et peut aller jusqu’à la confiscation du matériel.

Comment la police détecte-t-elle les détecteurs de radar ?

La police peut détecter les détecteurs de radars grâce à des équipements spécialisés capables d’identifier les ondes émises par ces appareils, quel que soit le modèle. Lors d’un contrôle routier, les forces de l’ordre peuvent également inspecter le véhicule et repérer tout modèle de dispositif ou un câblage suspect. Les brouilleurs et détecteurs sont illégaux et passibles de lourdes sanctions, notamment une amende, la confiscation du matériel et un retrait de points.

Et les détecteurs de radars indétectables ?

Les détecteurs de radars indétectables sont des dispositifs illégaux utilisant des technologies de brouillage pour échapper aux systèmes de détection policiers. En France, leur utilisation expose à des sanctions sévères : amendes, retrait de points et confiscation du matériel. Malgré leur appellation, ces appareils peuvent être repérés et saisis lors d’un contrôle routier. Pour éviter ces risques juridiques, il est impératif de renoncer à leur usage. Le respect du Code de la route demeure la seule approche légale et responsable.

Les conseils de Permisapoints

Les produits destinés à rendre les plaques d’immatriculation illisibles lors de la prise de photo du radar sont également interdits.
Par contre les avertisseurs de radars sont des appareils autorisés. Ils fonctionnent différemment des détecteurs ou des anti-radars. En effet, ces aides à la conduite se contentent de mettre en corrélation des données publiques sur la position des radars avec la position réelle du véhicule dans lequel il est placé grâce au géo-positionnement (GPS).

Le code de la route – Art R 413-15

Article 413-15 du code de la route

I. – Le fait de détenir ou de transporter un appareil, dispositif ou produit de nature ou présenté comme étant de nature à déceler la présence ou perturber le fonctionnement d’appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière ou de permettre de se soustraire à la constatation desdites infractions est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe.

Le fait de faire usage d’un appareil, dispositif ou produit de même nature est puni des mêmes peines.

II. – Cet appareil, ce dispositif ou ce produit est saisi. Lorsque l’appareil, le dispositif ou le produit est placé, adapté ou appliqué sur un véhicule, ce véhicule peut également être saisi.

III. – Toute personne coupable de l’infraction prévue au présent article encourt également les peines complémentaires suivantes :

1° La peine complémentaire de suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;

2° La confiscation du véhicule, lorsque le dispositif qui a servi ou était destiné à commettre l’infraction est placé, adapté ou appliqué sur un véhicule.

Toute condamnation donne lieu de plein droit à la confiscation du dispositif qui a servi ou était destiné à commettre l’infraction.

IV. – Cette contravention donne lieu de plein droit à la réduction de six points du permis de conduire.

V. – Les dispositions du présent article sont également applicables aux dispositifs ou produits visant à avertir ou informer de la localisation d’appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière.

Mis à jour le 2 décembre 2025

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