Rouler sans assurance

Conduire sans assurance : quelles sanctions ?

Pas de perte de point sur le permis de conduire
Passage au tribunal

Délit

  • Maxima 3 750 €
  • Passage au tribunal automatique.
  • Suspension de 3 ans du permis de conduire.
  • Interdiction de conduire certains véhicules
  • Stage obligatoire
  • Confiscation du véhicule – Permis blanc possible

Rouler sans assurance : un risque trop grand

L’assurance responsabilité civile est obligatoire; même si votre véhicule ne roule pas.

Rouler sans assurance c’est prendre le risque de devoir rembourser toute sa vie les dégâts corporels et matériels.

Des changements à venir : loi J21

Dans le cadre du projet de loi relatif à la justice du XXI siècle, un amendement vise à permettre de sanctionner la conduite sans assurance par une amende forfaitaire de 500 €.
Cette nouvelle mesure sera applicable au 1er janvier 2017.

Les statistiques

1 698 823 contraventions aux règles administratives ont été constatées en 2009. Elles restent stables. Il s’agit pour l’essentiel d’infractions non délictuelles à l’assurance, de défaut de présentation de documents afférents au véhicule, de circulation de véhicule sans visite technique périodique et de procès-verbaux relatifs aux plaques et certificats d’immatriculation.
Source: sécurité routière

Art R 324-2 du Code de la Route

I. – Le fait, y compris par négligence, de mettre ou de maintenir en circulation un véhicule terrestre à moteur ainsi que ses remorques ou semi-remorques sans être couvert par une assurance garantissant sa responsabilité civile conformément aux dispositions de l’article L. 211-1 du code des assurances est puni de 3 750 euros d’amende.

II. – Toute personne coupable de l’infraction prévue au présent article encourt également les peines complémentaires suivantes :

1° La peine de travail d’intérêt général, selon les modalités prévues à l’article 131-8 du code pénal et selon les conditions prévues aux articles 131-22 à 131-24 du même code ;
2° La peine de jours-amende dans les conditions fixées aux articles 131-5 et 131-25 du code pénal ;
3° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant pas être limitée à la conduite en dehors de l’activité professionnelle ;
4° L’annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d’un nouveau permis pendant trois ans au plus ;
5° L’interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n’est pas exigé, pour une durée de cinq ans au plus ;
6° L’obligation d’accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière ;
7° La confiscation du véhicule dont le condamné s’est servi pour commettre l’infraction, s’il en est le propriétaire.
III. – L’immobilisation peut être prescrite dans les conditions prévues aux articles L. 325-1 à L. 325-3.

Mis à jour le 19 février 2020

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