Stop au diesel ?

29 avril 2014

Selon un de nos derniers sondages Permisapoints.fr, vous êtes seulement 43 % à penser qu’il faudrait limiter le diesel en France, contre 57 % de « NON », des avis partagés donc. Pourtant, il est curieux de constater que pendant la période de pic de pollution que l’on a connu à la mi-mars, beaucoup d’entre ont répondu « OUI » à la limitation du diesel… Ce genre d’épisode inquiétant rendrait-il la population plus sensible au sujet ? L’impact de ses émissions sur l’environnement et la santé remet totalement en question cette habitude française de la consommation de diesel.

Limiter le diesel

Diesel : carburant préféré devenu mal-aimé

Les français sont aujourd’hui nombreux à posséder un véhicule diesel. Il y a même peu de temps ils étaient présentés comme moins polluants, plus économiques, plus propres (grâce notamment au filtre à particules) et étaient très favorisés par les constructeurs automobiles.

Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui appellent à limiter, voire à arrêter le diesel. Mais le parc automobile français est aujourd’hui quasi essentiellement diesel. Les véhicules à essence (sans plomb, 95 et 98) eux, sont rares et souvent de vieux modèles en fin de vie.

Des dangers potentiels dûs aux particules fines du diesel ?

C’est une question qui préoccupe les français (surtout en période de pic de pollution!).
Le danger des particules fines émises par les moteurs diesel planent sur l’environnement et la santé.
Des doutes ont déjà été émis à la fin des années 80 et les études sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à démontrer les dangers cancérigènes. Le Centre international de recherche contre le cancer (Circ) a classé les émanations des moteurs diesel dans le groupe 1 des « substances cancérogènes » en 2012.

En grande partie émises par les moteurs diesel, les particules fines seraient à l’origine de 42 000 décès prématurés chaque année et les maladies respiratoires sont en constante augmentation.
L’état de santé des personnes fragiles (enfants, personnes âgées, femmes enceintes, asthmatiques) peut vite se dégrader ainsi que celui de ceux qui vivent à côté des grands axes routiers ou de grandes zones urbaines. Inhalées, les particules fines pénètrent rapidement et profondément dans les bronches, entraînant des inflammations.
Il arrive aussi qu’elles soient responsables d’allergies, de complications et de maladies vasculaires. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a confirmé les liens entre les micro particules et la survenue de cancers de poumons et de la vessie.

L’Institut de Veille Sanitaire qui a récemment évalué l’impact de la pollution atmosphérique dans 9 villes françaises (Lille, Le Havre, Rouen, Paris, Strasbourg, Lyon, Bordeaux, Toulouse et Marseille), a déterminé que l’on pourrait gagner de 4 à 8 mois d’espérance de vie (soit l’équivalent d’un retardement de 3 000 décès au total dans ces 9 villes) si ces villes respectaient le seuil de particules fines fixés par l’OMS à 10 micro gramme par mètre cube d’air : elles en émettent 4 fois plus. En réduisant la pollution de l’air dans ces villes, 5 milliards d’euros seraient économiser par an.

Sources : www.invs.sante.fr

Existe-t-il des solutions alternatives au diesel ?

L’utilisation de voitures propres, électriques, hybrides

Profitez des primes écologiques pour l’achat d’un véhicule neuf ou utilisez les véhicules électriques en libre service des grandes villes (par exemple Auto lib’ à Paris et Bluecub à Bordeaux).

Le covoiturage

Le covoiturage, c’est la solution plus économique, plus écologique et surtout conviviale !

Les transports en commun

On ne le répétera jamais assez, mais utiliser le bus, le tramway, le métro ou le train vous permettra de faire des économies et de moins polluer.

La pratique du vélo

Pour les petits trajets, pas besoin nécessairement de votre voiture ! La pratique du vélo revient à la mode et vous permettra de vous déplacer à moindre frais !

La réduction de la vitesse maximale de vitesse

Le gouvernement a dernièrement décidé de réduire la vitesse sur les périphériques de Paris et Dijon : cela devrait annoncer une baisse de 5 % de la pollution. Des routes départementales sont aussi en expérimentation dans toute la France pour passer d’une vitesse maximale de 90 à 80 km/h.

Publié par Stephanie
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