Quels sont les nouveaux médicaments incompatibles avec la conduite ?

24 mars 2017

Un arrêté du 13 mars 2017 du ministère des affaires sociales, actualise l’arrêté du 8 août 2008, relatif à l’apposition d’un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

Ce sont 33 nouveaux traitements qui s’ajoutent à la liste des médicaments du système nerveux central.
Ces médicaments doivent arborer un pictogramme relatif à leurs effets sur la conduite des véhicules ou l’utilisation des machines.

médicaments et conduite, les risques

La liste des médicaments actualisée

Anesthésiques, analgésiques, antiépiliéptiues, antiparkinsoniens, psycholéptiques, psychoanaléptiques et autres médicaments du système nerveux…
33 nouveaux traitements et 14 molécules relevées au niveau 3

14 molécules ont été relevées d’un cran et passe dans le rouge.

Le bromazépam présent dans le Lexomil pour le plus connu, mais aussi  d’autres molécules d’anxiolytiques dont celles du Xanax, du Tranxene ou du Valium.  Le clonazépam avec le  Rivotril, un puissant antiépileptique ainsi que pour les anesthésiques à base de ropivacaïne.

33 nouveaux médicaments qui peuvent interférer avec la conduite

Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3
Rasagiline Prialt Inovelon Xyrem
Circadin Zebinix Vimpat Lenoxe
Diergospray Trobalt Fycompa Chlorotekal
Neupro Trevicta Chirocaïne
Cymbalta Valdoxan Diacomit
Pyridostigmine Aripiprazole (orale) Abilify
Ambénomium Brintellix Dexdor
Modiodal Mestinon
Firdapse Fampyra
Wakix Izalgi
Xeroquel Prostigmine
Suboxone

Une nouvelle campagne dans les pharmacies

11,5 millions de Français consomment des anxiolytiques au moins une fois dans l’année.

Le conseil national de l’ordre des pharmaciens a signé une convention visant à renforcer la sensibilisation du grand public aux effets des médicaments sur la conduite de véhicules.. L’engagement aura une durée de 3 ans. 3 ans pendant lesquels les pharmaciens devront sensibiliser les consommateurs de médicaments pouvant entraîner des troubles sur la conduite.

3 niveaux sont identifiés : jaune, niveau 1 – orange, niveau 2 – rouge, niveau 3.

Les pharmaciens sont tenus de rappeler aux patients que la prise d’un médicament n’est pas un geste anodin et qu’elle peut interférer avec les capacités nécessaires à la conduite d’un véhicule.

Pictogramme jaune : soyez prudent

Le risque pour la conduite est faible et dépend largement de la susceptibilité individuelle.
La prise du médicament ne remet généralement pas en cause la conduite, mais elle nécessite que les patients soient sensibilisés à ce risque avant de prendre le volant (incitez le patient à consulter la notice).

Pictogramme orange : soyez très prudent

Les effets pharmacodynamiques dangereux pour la conduite sont prédominants par rapport à la susceptibilité individuelle (évaluez au cas par cas la compatibilité de la prise du médicament avec la conduite). La prise du médicament peut, dans certains cas, remettre en cause les capacités de conduite et nécessite l’avis d’un professionnel de santé.

Pictogramme rouge : attention, danger : ne pas conduire

Les effets pharmacodynamiques du médicament rendent la conduite dangereuse. Elle est formellement déconseillée. Compte tenu d’un éventuel effet résiduel, il est conseillé au professionnel de santé d’indiquer à son patient dans quel délai il pourra à nouveau conduire (par exemple, après une période de sommeil induite par un hypnotique).

Alcool et médicament : les effets sont les mêmes !

Somnolence, vertige, perte de vigilance sont souvent les effets constatés sur la conduite après la prise de médicament. Ce sont bien souvent les mêmes effets que ceux ressentis après consommation d’alcool.

La prise simultanée de médicaments avec de l’alcool ou des stupéfiants, notamment le cannabis, multiplie les risques d’accident.

N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou à votre médecin, si vous devez prendre la route et que vous êtes sous traitement.
Pensez

 

Publié par Stephanie
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