Voitures autonomes : la conduite autonome de niveau 3 désormais autorisée en France

5 septembre 2022

Depuis le 1er septembre 2022, il est en théorie possible de conduire une voiture autonome en France. Cependant, le cadre légal entraîne certaines réticences chez les constructeurs. Quelles sont les différentes conduites autonomes ? Dans quelles conditions pouvons-nous activer le mode auto pilot ? Réponses dans cet article !

Voitures autonomes : la conduite autonome de niveau 3 désormais autorisée en France

Les différents niveaux de conduite autonome

Une voiture autonome est équipée de capteurs et de caméras qui récupèrent des informations pour prendre des décisions adaptées à la situation.

Il existe 5 niveaux d’autonomie des véhicules. Voici un tableau pour comprendre en quoi chaque niveau consiste :

Niveaux Rôle du conducteur Rôle de l’auto pilot
Niveau 1 Le conducteur est au contrôle du véhicule, il accélère, ralentit, surveille la route ect… Il s’agit des outils d’assistance à la conduite comme le régulateur de vitesse, l’ABS ect…
Niveau 2 Le conducteur surveille la route ainsi que le véhicule en cas de problème Le système accélère, freine et peut diriger le véhicule sur certaines portions de routes
Niveau 3 Le conducteur doit prendre le contrôle du véhicule en cas de problème Le véhicule gère les accélération et les freinages ainsi que la route sur certaines portions
Niveau 4 Aucune action Le système s’occupe de tout sur certaines routes
Niveau 5 Aucune action Le système s’occupe de tout sur n’importe quel route

La conduite autonome de niveau 3 est en vigueur en Europe depuis le 14 juillet, elle est possible en France depuis le 1er septembre 2022.

Chaque pays est libre ou pas de mettre en place la circulation des véhicules autonomes et de définir les conditions de celle-ci.

Quelles sont les conditions pour activer la conduite autonome en France ?

La législation française a imposé des conditions spécifiques à l’utilisation du mode auto pilot :

  • être sur une route interdite aux vélos et au piéton séparée par un terre-plein central,
  • la vitesse du véhicule ne doit pas dépasser les 60 km/h,
  • le conducteur doit être en mesure de reprendre le contrôle du véhicule à tout moment.

La vitesse maximale pour la conduite sans les mains devrait changer dans les mois à venir, car la France prévoit d’adopter une nouvelle réglementation des Nations Unies qui permettra de circuler jusqu’à 130 km/h.

Les voitures devront tout de même pouvoir dépasser les véhicules automatiquement.

Voitures autonomes : la question de la responsabilité en cas d’accident

En France, lorsque le système de conduite autonome est activé et que les conditions d’applications sont respectées, c’est la responsabilité du constructeur qui est engagée.

Pour le moment, aucun véhicule n’est compatible avec la conduite sans les mains de niveau 3.

Les seuls véhicules compatibles avec ce niveau d’autonomie sont des Mercedes et les Tesla.

Pour Mercedes, ce sont deux modèles qui sont concernés : class S et EQS qui ont une option auto pilot. Le porte-parole de la marque a annoncé que des discussions étaient en cours avec les autorités, mais que la France n’était pas encore à l’ordre du jour.

Du côté de Tesla, le constructeur américain est réticent en raison de la responsabilité du constructeur en cas d’accident.

La France n’est donc pas encore prête à voir des voitures autonomes circuler.

Publié par Syrinne
Partagez cet article
Nous garantissons les prix les plus bas

Suivez-nous sur Facebook