Ethylotest obligatoire dans les véhicules pour le printemps
1 décembre 2011
Mercredi dernier, le président Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il souhaitait rendre obligatoire la présence d’éthylotest dans les véhicules, ceci pour lutter contre l’alcool au volant. Une mesure qui devrait s’appliquer dès le printemps 2012.
L’éthylotest : obligatoire ou pas ? Pour quel prix ?
L’équipement obligatoire d’éthylotest dans les voitures ne videra pas les porte monnaies des français. En effet, le prix des éthylotests (vendus en paire) se situe entre 1,5 et 2 euros.
L’éthylotest présent dans la voiture permettra à l’automobiliste d’évaluer sa capacité à reprendre le volant après avoir consommer de l’alcool.
Ne pas respecter cette obligation c’est s’exposer à une contravention de première catégorie égale à 17 euros.
De plus, des éthylotests plus performants et dotés d’une technologie particulière qui empêche de démarrer en cas de résultat positif au test (appelés éthylotests « anti-démarrage ») dans les cars neufs de transports d’enfants qui sont obligatoires depuis le 1er janvier 2010, seront obligatoires pour tous les autocars affectés à un transport en commun de personnes à partir du 1er septembre 2015.
400 nouveaux radars installés sur les routes hexagonales d’ici à la fin de l’année prochaine
Un grand changement est sur le point de chambouler les habitudes de conduite des automobilistes : les radars ne seront plus annoncés par des panneaux et ne pourront plus être signalés en tant que tels par les systèmes d’avertissement (GPS, applications, même collaborative).
Pour être en règle les sociétés de systèmes d’avertissement vont donc modifier leurs produits et les nouveaux «assistants d’aide à la conduite» ne pourront plus indiquer les radars sur la route, mais simplement des «zones de danger» qui doivent attirer l’attention des conducteurs.
Le président de la République s’est enfin félicité d’avoir abrogé l’amnistie présidentielle des infractions routières, cette «pratique d’amnistie d’un autre âge».
Il a réaffirmé l’objectif d’une réduction du nombre de personnes tuées sur les routes à 3.000 par an d’ici à 2012.