Guide complet du pot d’échappement moto et autres deux-roues

28 février 2019

Pièce centrale de la mécanique, le pot d’échappement est aussi l’accessoire de personnalisation préféré des motards. Voici un guide pour choisir le modèle le mieux adapté à votre usage.

Guide complet du pot d'échappement moto et autres deux-roues

Les différentes parties d’un pot d’échappement

Comme son nom l’indique, le pot d’échappement, généralement placé sous le véhicule, permet de laisser s’échapper les gaz brûlés. Il sert également de filtre pour réduire les émissions de ces gaz polluants ainsi que la pollution sonore grâce au silencieux. Le pot d’échappement moto est doté de plusieurs éléments.

Situé à la sortie des cylindres, juste sous la culasse, le collecteur et sa valve d’échappement ont pour fonction de regrouper les cylindres vers une ou plusieurs sorties communes. Il peut être équipé d’un catalyseur pour diminuer la pollution en finalisant la sortie des gaz.

À la sortie du pot, le silencieux d’échappement contenant la (ou les) chicane(s) permet de refroidir les gaz et d’en diminuer le bruit. C’est la partie la plus visible et la plus facile à changer. La chicane est un atténuateur sonore aussi appelée en anglais le DB killer.

Le pot d’échappement moto : loi, sonorité et pollution

Les systèmes d’échappement peuvent améliorer ou dégrader le fonctionnement du moteur. Le pot est une pièce technique essentielle.

Mais c’est aussi un look, une sonorité plus ou moins alléchante qui en dit long sur l’effet produit par ces motocyclettes. Les amateurs de deux-roues aiment personnaliser leur engin en l’équipant d’une belle pièce. Mais attention, rechercher un bel effet acoustique ou ajouter des pièces moto qui en jettent doit se faire dans un cadre légal.

Les pots d’échappement doivent être homologués et en bon état. S’ils sont percés, ils ne seront plus efficaces. Mais, la législation se focalise surtout sur le bruit, notamment en zone urbaine.

Les nuisances sonores dues aux engins motorisés font partie des principales infractions au code de la route à moto. Toute émission de bruits susceptibles de causer une gêne aux riverains et aux usagers de la route est punie, selon l’article R318-3 du code de la route, d’une amende forfaitaire de 90 €, soit une contravention de 4e classe.

La guerre est déclarée aux propriétaires de mini-motos, pit-bikes, moto-cross et quads non homologués qui en font un « usage sauvage ». Mais la loi sanctionne aussi les motards qui modifient leurs pièces et accessoires moto avec par exemple le retrait de la chicane réduisant le bruit.

Le texte stipule bien que « toute opération tendant à supprimer ou à réduire l’efficacité du dispositif d’échappement silencieux est interdite ». Dans la majorité des cas, les contrôles se font à l’oreille, sans recourir au sonomètre pour calculer les décibels.

Pourquoi modifier le pot d’échappement de son deux-roues ?

Plusieurs raisons poussent les pilotes à changer de pots. Tout simplement, s’il a été endommagé après un accident ou une glissade. Mais, la plupart du temps, les passionnés aiment installer de nouvelles pièces plus design ou plus légères.

Comme les jantes sur une voiture, le sabot moteur ou les clignotants pour le scooter, quad ou moto 125cc, l’échappement est l’équipement moto que l’on aime « tunner », car il est vrai que les fabricants proposent des pots silencieux, mais trop souvent imposants, aux sonorités peu flatteuses. Les accessoiristes proposent donc des dispositifs attrayants, qui donnent une allure plus personnelle à sa bécane.

Mais un nouveau pot peut aussi augmenter très légèrement les performances de sa machine de quelques chevaux.

Il faut savoir que l’on peut changer uniquement le silencieux, ou bien toute la ligne d’échappement. Dans ce dernier cas, les performances peuvent être radicalement modifiées. Il faudra alors éventuellement la coupler à un filtre à air adéquat ou revoir la carburation (carburateurs) ou la cartographie moteur pour les motos récentes à injection.

Pour rappel, modifier une ligne complète et donc augmenter la puissance d’origine de sa moto, scooter ou autre deux-roues n’est pas autorisé. Ces changements sont réservés pour le motocross tout terrain ou la conduite sur piste.

Comment choisir son pot d’échappement ?

Avant d’acheter un nouveau pot d’échappement, il est important de se faire conseiller par un professionnel et vérifier que le modèle est homologué. C’est d’autant plus vrai pour un achat d’occasion ! Il faudra regarder de près si le DB killer n’a pas subi de modifications.

Si vous changez de pot après une chute, ou pour booster la sonorité, il est conseillé de se tourner vers un échappement inox, un matériau standard offrant un bon rapport qualité/prix, assez léger et robuste.

Il existe également les pots en acier, mais ils restent sensibles à la corrosion due à l’humidité et à la haute température. Le carbone peut se dégrader à cause de la chaleur et des vibrations ; les rivets peuvent également prendre du jeu.

La matière absorbante  généralement la laine de céramique ou laine de roche n’est alors plus efficace et l’enveloppe risque de brûler au contact des gaz chauds.

Le titane est voué à durer dans le temps, mais il a tendance à chauffer rapidement : attention à ne pas vous brûler si les pots sont situés sous la selle.

Publié par Stephanie
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