Toulouse : alcool, stupéfiants, mais pas de permis pour ce conducteur

16 mai 2018

Dans la banlieue ouest de Toulouse, un homme s’est fait contrôler après avoir heurté un véhicule en stationnement avec son camion. Les forces de l’ordre ont constaté qu’il circulait sans permis et sous l’emprise d’alcool et de stupéfiants.

La scène se déroule à Colomiers, à l’ouest de l’agglomération toulousaine. Un conducteur âgé de 27 ans, au volant de son camion, emboutit une voiture à l’arrêt… sous les yeux des policiers.

Stupéfaits par ce manque de maîtrise et tant de maladresse, les forces de l’ordre flairent le bon client. Ils ont le nez creux car l’homme interpellé ne semble visiblement pas au meilleur de sa forme.

L’éthylotest leur indique un taux de 0,8 g d’alcool dans le sang, puis un test salivaire révèle également la présence de cocaïne et d’opiacés. Comme si cela ne suffisait pas, le conducteur circule sans permis. Les policiers ont découvert que celui-ci avait été annulé par une décision de justice antérieure.

Immédiatement placé en garde-à-vue, l’individu y a passé une bonne partie du week-end avant de se voir notifier, dimanche, son futur passage devant le tribunal correctionnel.

Toulouse : alcool, stupéfiants, mais pas de permis pour ce conducteur

Les dangers de la combinaison de l’alcool et de la marijuana

Selon certaines études, les risques de provoquer un accident mortel seraient multipliés par 1,8 en conduisant sous l’emprise du cannabis, 8,5 sous l’emprise d’alcool, et par 14 lorsqu’on cumule les deux.

Tout le monde ne réagit pas de la même manière à l‘association alcool et cannabis, mais il est fréquent qu’un individu éprouve plus sévèrement les effets du cannabis en ayant également consommé de l’alcool.

Les effets produits par ces deux substances psychoactives ne sont pas tout à fait similaires même si chacune altère les facultés de jugement d’un conducteur.

La première agit sur les récepteurs du cerveau, provoquant des effets cognitifs comme la paranoïa, un sens du temps déformé ou encore un déficit d’attention.

La seconde déprime le système nerveux avec des conséquences importantes sur la motricité.

Alcool et stupéfiants, quelles sanctions ?

La présence d’alcool ou de cannabis dans le sang d’un conducteur sont lourdement condamnées par la loi.

Les sanctions relevant de la consommation de cannabis sont similaires à celles correspondant à un taux d’alcoolémie supérieur à 0,8 g/l de sang. À savoir :

  • Retrait de 6 points sur le permis de conduire
  • 4 500 € d’amende maximum
  • Jusqu’à 2 ans d’emprisonnement

Des peines complémentaires peuvent également d’être prononcées.

En cas de blessures causées à un tiers et entraînant une ITT de moins de 3 mois, un conducteur contrôlé positif au cannabis encourt 5 ans de prison et jusqu’à 75 000 € d’amende.

En cas de récidive, ce même conducteur risque jusqu’à 10 ans de prison, 150 000 € d’amende et une annulation de permis de conduire durant 3 ans au maximum !

La combinaison alcool + cannabis au volant est considérée comme une «circonstance aggravante ». Outre 6 points de retrait, les peines peuvent atteindre 3 ans de prison et 9 000 € d’amende.

Le contrevenant devra sûrement effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière à Toulouse en peine complémentaire.

Conduire malgré une annulation de permis : quelles sont les sanctions ?

Une annulation du permis de conduire est une sanction imposée par le juge à la suite d’un délit routier.

Cette sanction interdit au contrevenant de conduire tout véhicule terrestre à moteur sans possibilité de repasser l’examen du permis de conduire durant une période de 6 mois à 3 ans (10 ans en cas d’homicide involontaire).

Conduire malgré une annulation du permis de conduire est passible de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 4 500 euros.

Publié par Stephanie
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