Nancy : elle téléphone au volant d’une voiture sans permis, la police lui demande le permis de conduire

12 décembre 2017

Une automobiliste au volant d’une voiturette sans permis a été verbalisée pour usage du téléphone au volant de son véhicule. Les gendarmes lui réclamaient, sous peine de poursuite, son permis de conduire qu’elle n’avait pas. La conductrice, originaire de Neuves-Maisons près de Nancy ne conteste pas la contravention pour avoir utilisé son téléphone au volant, mais n’est pas en mesure de présenter le fameux permis de conduire qu’elle n’a jamais obtenu. Il y a quelques jours, elle reçoit un rappel lui sommant de présenter son permis de conduire. Un courrier officiel l’invite à envoyer les justificatifs sous 15 jours. Sous peine de quoi, l’automobiliste lorraine risque jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amende !

Lorsqu’elle a été arrêtée par les gendarmes pour usage du téléphone au volant sur la RD974 à Bainville-sur-Madon, elle ne pensait pas que cette affaire allait la mener aussi loin. Pour cette infraction, permis ou pas, l’automobiliste a dû s’affranchir d’un PV de 90 euros.

Nancy : elle téléphone au volant d'une voiture sans permis

 

Téléphone, kit mains libres ou casque : interdits au volant !

L’usage du téléphone au volant est strictement interdit par le code de la route. Téléphoner en conduisant détourne l’attention. Depuis le 1er juillet 2015, l’interdiction a été entendue aux kits mains libres ainsi que « le port à l’oreille par le conducteur d’un véhicule d’un dispositif susceptible d’émettre un son » selon la loi.

Il s’agit notamment des oreillettes permettant de téléphoner ou d’écouter de la musique. Sont aussi exclus de ces interdictions, bien entendu, les appareils électroniques correcteurs de surdité.

L’automobiliste ne peut utiliser son téléphone au volant, y compris à un feu rouge à l’arrêt.

Le kit Bluetooth mains-libres, qui ne demande pas de dispositif dans l’oreille, est quant à lui autorisé (contrairement à un casque audio par exemple). Les téléphones intégrés aux voitures ainsi que le mode haut-parleur restent eux aussi autorisés.

Pour éviter les accidents et les comportements dangereux, cette interdiction est valable pour tous les conducteurs de voitures, camions, motos, cyclos, et même à vélo !

Amende et retrait de points pour usage du téléphone au volant

Les sanctions prévues pour l’usage du téléphone au volant ou d’un dispositif de type kit mains libres sont celles d’une contravention de classe 4 :

  • la perte de 3 points sur le permis de conduire
  • une amende forfaitaire d’un montant de 135 euros
  • une amende minorée de 90 euros (en cas de payement sous quinze jours)
  • une amende majorée de 375 euros avec un maximum de 750 euros.

Une dangereuse diminution de l’attention

Envoyer un SMS ou téléphoner en conduisant, même avec un kit mains libres, constitue un réel facteur de dangerosité. L’utilisation d’un kit d’oreillette ou le fait de pianoter sur son téléphone est prohibé, car ces dispositifs sont susceptibles de limiter l’attention, mais aussi l’audition des conducteurs.

Il faudrait en moyenne 50 % de temps de réaction de plus en cas d’incident.

Cette diminution de la vigilance augmente donc considérablement le temps de réaction, et le temps de freinage. L’usage du téléphone portable au volant multiplie par trois le risque d’accident.

En envoyant un SMS, ce risque serait multiplié par 23 !

Téléphoner au volant représente un véritable danger pour soi et pour les autres usagers de la route et les piétons. Les conducteurs malchanceux pourront effectuer un stage de récupération de points à Nancy.

Aucun appel ne vaut un accident

Lorsque le téléphone sonne, il est important de ne pas répondre quand on est au volant.

Il faudra attendre de se garer pour rappeler le correspondant ou envoyer un SMS ou un e-mail. Pour les conducteurs accros au téléphone, le mode silencieux peut être une bonne solution.

Sur smartphone, des applications permettent d’activer automatiquement le mode silencieux, voire même le mode avion, dès que vous pénétrez dans une voiture.

Jeune conducteur et téléphone au volant

Selon une étude réalisée par l’association Prévention Attitude, un jeune sur deux utilise son smartphone au volant.

Au-delà des sanctions appliquées, les permis probatoires sont dans l’obligation d’effectuer un stage de récupération de points dans un délai de 4 mois à partir de la réception de la lettre 48N.

En effet, lorsqu’un jeune conducteur commet une infraction à 3 points ou plus, un stage de récupération de points obligatoire est imposé par le Ministère de l’Intérieur.

Publié par Stephanie
Partagez cet article
Nous garantissons les prix les plus bas

Suivez-nous sur Facebook