Le conseil national de la sécurité routière se réunit!
21 juin 2013
Le Ministre de l’Intérieur a réuni le conseil national de la sécurité routière pour avancer sur des recommandations importantes en terme de sécurité routière. L’axe majeur consiste bien évidemment à faire encore baisser les chiffres des morts sur la route et de passer sous la barre des 2 000 morts par an.
Le conseil national de la sécurité routière (CNSR), créé en 2001, réuni une cinquantaine de membres, représentants des constructeurs, des usagers de la route, des motards, des victimes ou des élus.
Un second CNSR devrait se tenir à l’automne puis un troisième à la fin de l’année. Ces recommandations seront enfin étudiées lors d’une réunion du Comité interministériel de la sécurité routière (CISR) prévue pour l’instant en décembre.
Réduire le délai d’obtention du permis
Manuel Valls a également annoncé « la mise en place, dès le mois prochain, d’un groupe de travail sur l’examen du permis de conduire. La dernière réforme date de 2009. Il faut aller plus loin, et notamment réduire le délai d’obtention du permis, qui est aujourd’hui en moyenne de 86 jours », a-t-il ajouté.
4 200 radars sur les routes
Frédéric Péchenard, délégué à la sécurité routière, estime que le parc de radars actuellement en service, 4 200 appareils de toute nature, est suffisant et qu’il faut, avec la centaine à mettre encore en service, surtout s’attacher à leur modernisation.
« Les vieux modèles seront progressivement remplacés par des radars plus intelligents, plus efficaces », dit-il en citant notamment « les radars tronçons, qui permettent de calculer la vitesse moyenne d’un automobiliste sur une portion de 1 à 20 km ».
Des boîtes noires dans les voitures
Le président du Conseil national de la sécurité routière, Armand Jung, soutient l’installation de boîtes noires dans les véhicules qui permettront, selon lui, de responsabiliser le conducteur. Cette installation ne contiendra que des informations techniques relatives à la vitesse, au freinage et encore au port de la ceinture de sécurité. Il n’y aura rien qui puisse porter atteinte à la vie privée: ni image, ni enregistrement vocal. Les enregistrements ne porteront que sur les quelques minutes précédant l’accident, seul cas où les informations seront exploitées par les seules forces de l’ordre.
Campagnes de prévention anti-distraction au volant
Aujourd’hui un téléphone tenu en main est passible d’une amende de 135€ et d’un retrait de 3 points
Un conducteur sur deux téléphone au volant. Un comportement dangereux puisque dans les faits, il multiplie les accidents par trois et cause 400 accidents mortels chaque année.
Vers l’interdiction du kit main libre?
Le téléphone intégré au système HI-FI de la voiture, via le Bluetooth, accapare nettement moins l’attention du conducteur. Et pour le CNSR, seul ce dispositif doit être autorisé et les autres, à l’image des oreillettes, kits mains libres et autres casques, bannis.