Fatigue au volant, c’est comme alcool au volant

30 décembre 2016

La conséquence de la fatigue au volant est simple : un risque d’accident multiplié par 8 ! Or une étude américaine réalisée par la fondation pour la sécurité routière (AAA Foundation for Traffic Safety) est allée un peu plus loin. Selon elle,  la fatigue au volant revient à conduire en état d’ébriété.

Cette étude révèle qu’en dormant seulement 5 à 6 heures, le risque d’accident est le même qu’une personne qui a 0,8 g/l d’alcool dans le sang. Une annonce qui fait froid dans le dos et qui donne à réfléchir avant de prendre le volant trop tôt ou encore sans être suffisamment reposé.  Mais même bien reposé, durant le trajet, il faudra aussi faire une pause toutes les deux heures.

Comment a été réalisée cette étude ? Quels sont les résultats ? Quelles précautions faut-il prendre ? Réponse dans cet article.

Fatigue au volant, c'est comme alcool au volant

La réalisation de l’étude

Cette étude a été réalisée grâce à une base de données nationale NMVCCS (National Motor Vehicle Crash Causation Survey).

Elle recense tous les rapports d’accident de la police entre 2005 et 2007, soit un total de 4 571 accidents graves impliquant 3 579 conducteurs responsables de l’accident et 3 655 personnes impliqués sans en être responsable.

La base NMVCCS ne prend pas en compte les accidents survenus entre minuit et 6 heures du matin, les résultats de cette étude sont donc basés sur une estimation basse de l’augmentation du risque liée au manque de sommeil.

Les conducteurs responsables ou impliqués dans l’accident ont été interrogés sur leur quantité de sommeil 24 heures avant l’accident et sur leurs habitudes de sommeil.

Les résultats peuvent être approximatifs, mais les auteurs de l’étude ont trouvé qu’ils étaient cohérents puisqu’ils correspondent aux statistiques américaines sur les habitudes de sommeil des conducteurs.

Fatigue au volant : les heures de danger

Conduire en nuit profonde ou au petit matin augmente le risque d’accident, puisque notre système physiologique nous pousse à nous endormir : conduire entre 2h et 5h du matin et entre 13h et 15h de l’après-midi sont les horaires les plus propices à la somnolence au volant.

 

Les résultats de l’étude

Cette étude a mis en avant des résultats inquiétants :

  • 5 à 6 heures de sommeil : le risque d’accident est doublé, cela correspond à conduire avec 0,8 g d’alcool pas litre de sang,
  • moins de 4 heures sommeil : le risque d’accident est décuplé, cela revient à conduire avec un taux d’alcoolémie qui varie entre 1,2 et 1,5 gramme par litre de sang.

Déjà une étude avait été révélée sur des simulateurs de conduite. Elle avait révélée que :

  • après 18 heures d’éveil, la conduite était la même qu’une personne ayant 0,5 g d’alcool par litre de sang,
  • après 21 heures d’éveil, la conduite étai la même qu’une personne ayant 0,8 g d’alcool par litre de sang.

Fatigue au volant, repos important

La somnolence au volant peut être fatale, nous pouvons nous endormir d’une seconde à l’autre.

Il est donc essentiel de prévoir une bonne nuit de sommeil avant un long trajet, mais aussi de prendre une pause d’au moins 15 minutes toutes les deux heures et s’arrêter immédiatement lorsque les signes de la fatigue au volant se font ressentir.

Il est encore plus dangereux d’associer la fatigue au volant avec d’autre action dangereuse comme le téléphone au volant. Un cocktail explosif qui peut avoir de lourdes répercussions…

Alors soyez prudent, bien dormir et prendre des pauses est le secret d’une conduite sereine !

 

Publié par Syrinne
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