Nos conseils pour bien choisir son gilet de protection moto

8 avril 2019

Alors qu’ils ne représentent que 2 % du trafic routier, les usagers de deux-roues motorisés constituent 43 % des personnes blessées graves et 22 % des personnes tuées, selon les derniers chiffres de la Sécurité Routière. La vitesse excessive, première cause de la mortalité sur les routes de France, puis l’alcoolémie et l’inattention font partie des principaux risques d’accidents à moto. Or, sur un deux-roues, une chute peut être fatale. Rouler avec un équipement de protection adapté et ajusté permet de réduire considérablement les blessures.

Nos conseils pour bien choisir son gilet de protection moto

Qu’est-ce qu’un gilet de protection moto ?

À l’origine, le gilet moto est un équipement de moto cross. Mais les motards ont eu la bonne idée de l’emprunter aux amateurs de tout-terrain pour compléter leur panoplie protectrice.

Son but est de protéger la colonne vertébrale, les bras et les épaules en cas de chute. Il s’enfile aisément sous les vêtements. Il est constitué d’un maillage léger sur lequel sont fixés des renforts, qui divergent selon les modèles, certains étant plus complets que d’autres.

En cas de choc ou de glissade, sans vêtements adaptés à la conduite d’une moto ou d’un scooter, les risques sont multiples : fractures, contusions, lésions mais aussi graves brûlures par abrasion. Pour protéger leur dos, les vertèbres et cervicales, les motards ont le choix.

Ils peuvent s’équiper d’un blouson cuir, d’une veste moto kevlar, etc. On estime en effet qu’avec un blouson moto épais, le facteur de protection s’élève à 93 % pour les motocyclistes.

L’idéal est d’opter pour un modèle certifié « équipement de protection individuelle » (EPI), renforcé aux coudes et aux épaules et idéalement muni d’une protection dorsale. Sa matière doit résister à l’abrasion en cas de chute.

Enfin, pour plus de confort, on mise sur les vestes imperméabilisées et équipées d’une doublure amovible matelassée pour une meilleure protection au froid. Mais, toutes les vestes ne contiennent pas forcément de renforts, ou ne sont pas nécessairement équipées de coudières. C’est le cas de la veste en cuir vintage ou le blouson de ville très basique.

Le gilet de protection est là pour pallier ce problème ! Il se porte en dessous d’un blouson moto qui ne contient pas de protection. C’est un renfort à la protection motard de base.

Le gilet de protection moto est-il obligatoire ?

La loi n’oblige pas à s’équiper d’un gilet protecteur. L’équipement moto obligatoire comprend à l’heure actuelle uniquement les gants homologués et le casque moto (casque intégral, jet ou modulable).

Cependant, le bon sens et la prudence veulent que tout usager se prémunisse de tout risque en investissant également dans des bottes moto ou chaussures moto montantes et dans une combinaison moto, une alternative plus sécurisante au duo blouson et pantalon moto.

Généralement, ces combinaisons sont dotées de coques thermoformées au niveau des articulations épaules et coudes.

Certains modèles laissent la possibilité d’ajouter une protection dorsale et pectorale qui protégera les côtes et la colonne vertébrale. Des patchs sont greffés au niveau des hanches et des fesses pour protéger la ceinture lombaire, ainsi que des genouillères.

Privilégiez un modèle doté de bandes réfléchissantes haute visibilité. En cas d’arrêt d’urgence, il faudra cependant toujours enfiler le gilet jaune.

Les différents niveaux de protection offerts par un gilet de protection

Le gilet protection moto varie sensiblement d’un modèle à l’autre. On trouve la veste en polyamide et élasthanne, très légère en maille respirante. Pratique pour un usage quotidien, mais qui ne garantit pas une protection maximale.

D’autre part, un gilet complet proposera des renforts amovibles avec des onglets silicone sur les épaules, un système de ceinture pour une meilleure ergonomie et un ajustement sur les reins, un plastron rembourré sur la poitrine, etc.

Le gilet de protection airbag

Avec le casque, l’airbag moto est le seul équipement motard susceptible de pouvoir sauver la vie. En effet, 50 % des accidents mortels sont dus à un choc au niveau de la tête, l’autre moitié survenant suite à un choc sur le thorax, la colonne ou l’abdomen.

Le gilet airbag protège les zones vitales du corps, qui ne sont pas ou peu protégées avec les accessoires moto de protection traditionnels : colonne vertébrale, cage thoracique, clavicule et le ventre.

Il s’apparente à un gilet moto classique, mais il est en plus équipé d’un coussin gonflable, d’une cartouche de gaz sous pression et d’un déclencheur. En cas de chute ou de collision, l’airbag se déclenche et permet de maintenir l’axe tête,  cou et tronc aligné et d’éviter le « coup du lapin ».

Il existe plusieurs systèmes d’airbags aujourd’hui. Avec l’airbag filaire, en cas d’accident, lorsque le conducteur est éjecté de sa moto, la tension exercée sur le câble actionne un mécanisme qui déclenche le gonflage du coussin de sécurité. Quant à la technologie sans fil, l’airbag est équipé d’un capteur électronique qui commande le déclenchement de l’airbag. Quand le système détecte une situation d’accident, il envoie par onde radio un ordre qui déclenche le gonflage de l’airbag automatiquement, par un système pyrotechnique.

Pour rappel, il est fortement déconseillé de porter un sac à dos. En cas de déclenchement, le sac à dos empêcherait le système de se gonfler normalement, rendant ainsi la protection inefficace. Par ailleurs, le port d’un sac à dos est toujours déconseillé, même sans airbag.

Publié par Stephanie
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