Moto d’occasion : les erreurs à ne pas faire lors de l’achat ou de la vente

11 janvier 2019

Même pour les motos neuves tout droit sorties d’usine, le futur propriétaire ne devra pas acheter les yeux fermés, surtout si la transaction passe par un site d’annonces de particuliers. La règle est encore plus vraie pour les véhicules d’occasion. Voici quelques conseils à suivre lors de l’achat d’un bolide, même chez un professionnel.

Moto d'occasion : les erreurs à ne pas faire lors de l'achat ou de la vente

Ne pas vérifier la conformité de l’annonce

Scooter neuf, cyclomoteur, moto ou quad d’occasion, la règle est la même pour chaque deux-roues : on n’achète pas sur le papier. Toute acquisition impose de se déplacer pour vérifier que l’annonce coïncide avec le véhicule en question.

Il faudra vérifier le modèle, l’année, le bridage éventuel, le kilométrage indiqué, etc. Méfiez-vous des annonces moto trop belles pour être vraies ou des prix bradés.

Ne pas vérifier les éléments de sécurité de la moto

Acheter une moto d’occasion revient moins cher au départ qu’une motocyclette neuve, à condition qu’elle soit en très bon état et que l’ancien propriétaire ait effectué un rigoureux entretien moto. C’est pourquoi avant de signer le chèque, il faudra veiller à jeter un œil à l’état général.

Les pneus

Là encore, la description de l’annonce peut être trompeuse. Regardez par vous-même l’état des pneus moto et pensez à demander la pression qu’il faut mettre. Ce détail permet de savoir très rapidement si le propriétaire prend soin de sa pneumatique.

On vérifiera bien l’usure : la profondeur minimale légale des sculptures des pneus est de 1 mm. Observez si le pneu comporte des traces anormales sur la bande de roulement ou sur les flancs.

Des pneus usés auront tendance à tirer les prix vers le bas : n’hésitez pas à négocier. Par la même occasion, vérifiez les jantes et la tension des rayons s’il s’agit d’une moto routière vintage.

Le système de freinage

Surveillez l’usure des plaquettes ou du tambour, l’état des disques de frein (attention s’il y a une présence de rayures profondes ou de voilage), la dureté des commandes de freins avant et arrière.

La couleur du liquide de frein dans le bocal est évocatrice. S’il est marron clair, c’est bon, s’il est noir foncé, il faudra le changer.

Le kit chaîne

Pensez à inspecter la tension de la chaîne : une chaîne trop tendue risque de s’user très vite, voire d’endommager la boîte de vitesses. Elle doit avoir environ 3cm de mou avec la roue arrière en appui sur le sol.

Profitez de demander au vendeur s’il surveille régulièrement la tension : tous les 1000 km dans l’idéal !

S’il s’agit d’une tout terrain, utilisée pour la pratique du moto cross par exemple, et donc fréquemment utilisée sur piste boueuse et poussiéreuse, la chaîne doit avoir été graissée après chaque sortie.

La corrosion

Vérifiez qu’il n’y a pas de présence de rouille sur les chromes, le cadre, le bras oscillant et l’intérieur du réservoir. Le pot d’échappement doit attirer votre attention : souvent, la corrosion visible n’est que la partie submergée de l’iceberg, l’intérieur des pots est généralement déjà bien grignoté.

Les autres points

  • La direction
  • Les suspensions. Vérifiez l’absence de fuite d’huile au niveau des tubes de fourche, ainsi que l’absence de jeu dans la colonne de direction.
  • Le pot d’échappement doit être homologué.
  • Les traces de chutes éventuelles. Scrutez la peinture, le carénage, mais aussi les embouts de guidons ou les repose-pieds et sélecteur de vitesse. Vérifiez enfin que la moto dispose des équipements obligatoires : rétroviseur gauche, avertisseur sonore, compteur de vitesse, compteur kilométrique, béquille, dispositif antiparasite, clignotants et feux de croisement aux normes, etc.

Ne pas essayer la moto

N’oubliez pas que toutes les motos n’ont pas la même histoire. Un roadster et une moto sportive a pu avoir une vie plus mouvementée qu’une Harley Davidson destinée à la balade.

Une moto ne s’achète jamais sans essai. Testez les freins, l’accélérateur, passez toutes les vitesses, écoutez le moteur, etc.

Si le vendeur refuse de vous laisser essayer sa moto sous prétexte que son assurance n’inclut pas le prêt guidon, méfiez-vous.

Ne pas vérifier les documents de la moto

Vérifiez l’historique de la moto, notamment sa date de mise en circulation, la première main et surtout, la conformité de la carte grise avec la moto : regardez le numéro de série de la carte et le numéro de la plaque du châssis ou gravure sur le cadre. Vous pouvez également demander les papiers d’identité du vendeur, afin d’être sûr de ne pas avoir affaire à un voleur.

Enfin, vous êtes en droit d’exiger de voir le carnet d’entretien de la moto ainsi que les factures d’éventuelles réparations.

Profitez-en pour demander si l’entretien est régulier : dans l’idéal, tous les 6 000 kilomètres sur les motos anciennes, tous les 8 à 10 000 kilomètres sur les motos plus récentes.

Ne pas poser de questions au propriétaire

Il est crucial de comprendre le comportement du vendeur afin de savoir si le deux-roues a été accidenté ou mal entretenu : Laisse-t-il un temps de chauffe ? Est-il amateur de wheeling, burn, ou stoppie, etc. La moto a-t-elle été utilisée sur circuit ?

Publié par Stephanie
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